La solution de gestion commerciale, compta,
CRM et gestion de production de l’éditeur passe en version 7.7. Une quatrième
version majeure qui progresse dans plusieurs domaines fonctionnels.
C’est un
fait, les PMI ont de moins en moins de temps pour fabriquer leurs produits.
Pour décrocher les marchés, elles doivent faire vite, très vite. « Selon
une enquête que nous avons réalisée auprès de 14000 clients, il y a deux à
trois ans, elles mettaient 1,5 jour en moyenne pour donner une réponse en
termes de délai de production à un donneur d’ordre. Désormais, elle doivent
répondre en une demi-journée », commente Laurent Luce, responsable
marketing produits et modèles économiques chez Sage. Pour leur permettre de calculer
le plus exactement possible le coût de leur production sans faire appel à un
prix moyen, la dernière version de Sage 100 industrie i7, baptisée V7.7,
intègre plusieurs nouveautés, dont un calcul de prix de revient réel, dès
l’édition de l’ordre de fabrication. « On ordonne les achats réels aux
fournisseurs », explique Laurent Luce. Le logiciel effectue alors un calcul
du besoin net et fait des propositions d’achat au chef d’atelier pour la réalisation
de la commande concernée. « Le chef d’atelier n’a plus qu’à faire son
choix et l’ordonner », conclut Laurent Luce.
Cette
version 7.7 permet également de gérer les alternatives de nomenclature. Une
fonctionnalité importante, notamment dans l’agroalimentaire, la pharmacie ou
l’électronique, afin d’éviter les ruptures de stock tout en conituant à
fabriquer des produits conformes. Autre nouveauté, en particulier pour les
entreprises de plus de 50 personnes, Sage Industrie i7 assure la gestion des
ressources machines, au sein de l’entreprise, mais aussi chez ses
sous-traitants. Un tableau de bord indique ainsi l’état de toutes les machines
concernées par une production et le délai de fabrication correspondant. En
outre, en termes de GMAO, « désormais, on lie la maintenance de la machine
avec celle de l’outillage », note Laurent Luce.
Implémentation par étapes
Selon le
responsable marketing, cette quatrième version majeure de l’application est
« ERP « manufacturing », avec la gestion commerciale, la compta
finance, le CRM et la gestion de production ». Mais l’implémentation doit
se faire par étapes en commençant par la gestion commerciale. En outre, le
calcul de besoin net ne peut que s’affiner au fur et à mesure de l’utilisation
de la solution. « Il faut environ 30
jours de déploiement et 1,5 mois d’appropriation de l’outil. Au bout de six
mois d’utilisation, on obtient de bons résultats sur le compte d’exploitation
de l’entreprise », assure Laurent Luce. A noter, l’éditeur a également
signé un accord avec Audros pour assurer
une interface avec son offre de PLM.
Avec cette
nouvelle mouture proposée notamment via une souscription à l’usage par
utilisateur sans engagement, Sage compte attirer cette année 250 nouveaux
clients sur des secteurs précis (plasturgie, agroalimentaire) et, bien
sûr, proposer à ses utilisateurs actuels de passer du CRM à Sage 100.
La
suite ? Une nouvelle version majeure est déjà en préparation chez Sage. « On
parle beaucoup de mobilité en entreprise, mais il y a beaucoup de besoins au
sein de l’usine. Nous allons fournir des fonctionnalités mobiles sur tablettes
pour la saisie des informations et la prise de décisions, annonce Lurent Luce.
Nous allons également refondre les tableaux de bord (plus de 250 ! Ndlr),
que nous allons rendre plus interactifs et plus agiles. »