Schneider Electric a réalisé un chiffre d’affaires pour le troisième trimestre de 3 950 millions d’euros, en baisse de 15,1%, à périmètre et taux de change courants. La croissance organique s’établit à -17,0%, soit une amélioration séquentielle par rapport au point bas atteint au deuxième trimestre 2009.
En Europe, le chiffre d’affaires du troisième trimestre s’est inscrit en repli de 22,3% par rapport à la même période de l’exercice précédent, sur une base organique. En Europe de l’Ouest, la France a continué d’afficher une performance supérieure à la moyenne du Groupe. Tandis que l’Espagne est toujours pénalisée par le retournement du marché de la construction, des signes de stabilisation sont apparus au Royaume-Uni et en Scandinavie. L’Allemagne a également bénéficié d’un léger rebond de la demande industrielle par rapport à la sévère contraction constatée au second trimestre. L’activité Automatismes du Bâtiment a mieux résisté, grâce aux projets menés dans les domaines de l’efficacité énergétique et des services. En Amérique du Nord, le chiffre d’affaires organique est en légère amélioration par rapport au trimestre précédent, à -21,3%.
En Asie-Pacifique, le chiffre d’affaires organique a reculé de 5,3%. Grâce au plan de relance, la Chine a enregistré une croissance à deux chiffres, tirant la reprise de cette région. Les opportunités sont particulièrement visibles sur les marchés de l’énergie et des infrastructures, avec notamment des projets dans le ferroviaire, le métro, l’éolien, l’industrie pétrolière, ainsi que sur les segments de la construction de logements et de l’industrie.
Le chiffre d’affaires de l’activité Automatismes & Contrôle, (27% du chiffre d’affaires du Groupe ce trimestre) a affiché à nouveau la plus forte baisse, avec -21,2%, ce qui représente toutefois six points de mieux qu’au deuxième trimestre. L’activité a atteint son plus bas sur les marchés industriels. Le déstockage des distributeurs semble terminé. Les Automatismes du Bâtiment sont restés plus résistants que la moyenne du Groupe. En ligne avec le premier semestre, la croissance organique de l’Énergie sécurisée (15% du chiffre d’affaires du Groupe ce trimestre) est ressortie à -18,5%, sous l’effet conjugué d’une base de comparaison encore élevée et de retards de facturation sur une partie du carnet de commandes.
Compte tenu de la tendance du troisième trimestre, Schneider Electric estime que la baisse organique du chiffre d’affaires au deuxième semestre sera d’une ampleur légèrement moins importante que celle du premier semestre. Grâce à la réduction des coûts en ligne avec ses attentes, le Groupe révise à la hausse son objectif 2009 de marge EBITA à environ 12,5% avant coûts de restructuration.