Quoi de plus simple qu’un
interrupteur « tout-ou-rien » ?
Qu’on ne s’y trompe pas, quand
il s’agit d’assurer aussi bien la
sécurité des personnes que la
sûreté de fonctionnement des
machines, cela reste une tâche
complexe qui nécessite d’injecter
beaucoup d’intelligence dans les
solutions proposées.

La sécurité fonctionnelle des machines et des installations de production n’est évidemment pas à prendre à la légère.
Depuis de nombreuses années, les autorités
de régulation ont fait évoluer les normes
applicables à l’industrie afin de couvrir jusqu’à
la défaillance d’un détecteur et en se penchant
même sur les principes de remise en route
après un incident. C’est pour cette raison que
les relais et les capteurs spécialement conçus
pour remplir cette fonction incontournable,
méritent l’attention la plus pointilleuse de la
part de leurs concepteurs.
La surveillance des accès ouvrant sur une
enceinte, l’ouverture d’un carter de protection
ou encore, le contrôle d’un carrousel…
nécessite d’un côté, un capteur et de l’autre, un
relais, spécialement conçus pour la sécurité
fonctionnelle et donc, sacrifiant aux exigences
des normes dont ils relèvent.
Un simple contacteur, trop facile à leurrer ou
dont le dysfonctionnement ne pourrait être
détecté, ne saurait convenir, même pour les
exigences les plus élémentaires. Car désormais,
les normes de sécurité tendent à couvrir les
atteintes raisonnablement prévisibles qui
pourraient affecter le fonctionnement de la
chaîne d’équipements participant à la sécurité.
Par exemple, la révision qui a été appliquée en
2013 à la norme NF EN ISO 141191, cherche à
interdire la neutralisation qui « rend les
dispositifs de verrouillage inopérants ou les
contourne de sorte qu’une machine est utilisée
d’une manière non prévue par le concepteur
ou sans les mesures de sécurité nécessaires. »

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