Sick a pris un bon départ dans l’exercice 2011 et a pu maintenir ce niveau malgré le fléchissement de la conjoncture. À la fin de l’année, les commandes enregistrées atteignaient un nouveau record de 922,3 millions d’euros, 13,9 % au-dessus de la valeur de l’année précédente (809,4 millions d’euros). Ce bon niveau des entrées de commandes a pu être transformé en un chiffre d’affaires de 902,7 millions d’euros en 2011, ce qui représente une augmentation de 20,5 % par rapport à l’année précédente (748,9 millions d’euros).
Le ratio book-to-bill (rapport commandes sur facturations) était également supérieur à 100 % à la fin de l’exercice 2011 : les 102,2 % reflètent non seulement le bon développement, mais montrent aussi un affaiblissement de la dynamique par rapport à la fin 2010 (book-to-bill de l’année précédente : 108,1 %).
Le résultat avant intérêts et impôts (EBIT) s’éleve à 83,4 millions d’euros en fin d’année 2011 : encore un nouveau record pour le groupe Sick et une augmentation de 23,6 % par rapport à l’année précédente (67,5 millions d’euros).
Le segment Automatisation industrielle a montré une forte croissance au cours de l’exercice 2011, en particulier dans la construction de machines et dans l’industrie automobile. Ce segment a ainsi pu tirer pleinement profit du bon développement de la construction de machines au niveau mondial : le segment Automatisation industrielle a terminé l’exercice 2011 avec un chiffre d’affaires s’élevant à 542,3 millions d’euros, 20 % de plus que l’année précédente (451,0 millions d’euros).
Le segment Automatisation logistique a lui aussi obtenu une croissance à deux chiffres dans presque tous les secteurs. Ce segment a particulièrement bien réussi dans l’équipement des aéroports et dans le domaine des transports.
Après n’avoir que peu progressé au cours de l’exercice 2010, le segment Automatisation de processus a pu saisir de nombreuses opportunités de croissance en 2011 : ce segment a atteint un chiffre d’affaires s’élevant à 158,8 millions d’euros, soit une progression de 19 % par rapport à l’année précédente (134,0 millions d’euros), principalement grâce à l’impulsion de l’industrie du gaz et à l’équipement des industries de la pétrochimie et du ciment.