Avec son Flosick500, l’Allemand propose une
alternative inédite aux débitmètres à technologies mécaniques pour le monde de
la distribution de gaz.
A fortiori
en temps de crise, dans le monde industriel comme le monde résidentiel,
connaître sa consommation de gaz de façon précise est essentiel. Et pour une
usine, le coût de l’inexactitude dans le comptage du gaz consommé peut
atteindre plusieurs dizaines d’euros par jour, et donc des milliers d’euros
chaque année… Sick l’a bien compris et propose cette année un nouveau compteur
à ultrasons destiné à la distribution (non résidentielle) de gaz naturel,
baptisé Flowsick500.
Une conception inédite
Les
arguments de ce nouveau débitmètre face aux technologies mécaniques classiques,
maîtresses du marché ? D’abord, « contrairement aux modèles
classiques à ultrasons, celui-ci ne nécessite pas d’avoir des sections de tuyau
droites en amont et en aval », annonce Philippe Gunia, responsable filière
Oil & Gaz chez Sick. Ainsi peut-il remplacer, au pied levé, des modèles à
turbines ou à pistons rotatifs. Une caractéristique qu’il doit à une conception
inédite – et brevetée – du conditionneur
d’écoulement, en forme de boucle, qui offre également l’avantage d’assurer un
profil reproductible. La mesure (répétabilité inférieure à 0,1%) est
assurée par deux transducteurs de très petite taille, montés en diagonale, dans
la partie aval de la boucle. Mieux, l’appareil peut être monté en position
verticale et horizontale, et son écran pivote pour faciliter l’utilisation dans
tous les cas.
Electronique pointue
Autre atout
du Flowsick500, son électronique basse consommation, présentant une autonomie
de 5 ans, lui permet de proposer des fonctions de diagnostic intelligent. En
effet, l’appareil est capable de détecter les changements dans les conditions
de mesure et d’alarmer l’utilisateur, par exemple le dépassement d’un seuil
prédéfini sur une grandeur physique. Enfin, grâce à des paramètres enregistrés
dans une mémoire non volatile, le réétalonnage est réalisé avec un changement
de cartouche de mesure. Enfin, l’appareil dispose de différentes sorties :
Opencollector, Namur ou Modbus RTU.
Toujours plus
Avec son
design miniaturisé, des fréquences de fonctionnement élevées qui le rendent
insensible au bruit ambiant de la canalisation et un corps en titane, le
Flowsick500 est optimisé pour la distribution du gaz naturel. Il est disponible
en quatre tailles, du DN50 au DN 150, pour des diamètres de 150 mm à 450 mm,
des débits allant de 1,3 à 1000 m3/h et des pressions inférieures à 20 bars.
Leur prix correspond à celui de modèles mécaniques haut de gamme. « En
France, ces appareils se destinent au remplacement des technologies mécaniques
dans la distribution. Cela représente plusieurs dizaines de milliers de points
de comptage dans l’Hexagone ! », déclare Philippe Gunia. Et Sick a
déjà un autre atout dans sa manche : un Fowsick600, utilisant la même
technologie pour des pressions jusqu’à 100 bars et des débits montant jusqu’à
4000 m3/h.
Un centre de compétence boosté
Depuis 2004,
Sick dispose d’un centre de compétence Gaz naturel à Dresde, en Allemagne. Un
bâtiment de près de 15000 m² qui abrite des activités de conception, de
production et de test. 200 personnes y travaillent actuellement. Au deuxième
trimestre 2014, l’Allemand va encore l’étendre, avec 2820 m² de bureaux et 4590
m² supplémentaires consacrés à la production. Le site produira tous les
produits de comptage gaz du groupe.