Le S300 scrute l’horizon à longueur de journée afin de détecter l’arrivée d’un incident ou le passage de personnes. C’est le dernier des scrutateurs lasers que Sick présente.
Les amateurs de western et de John Wayne vont de suite comprendre le bien fondé du S300. Ce produit scrute l’horizon à longueur de journée afin de détecter l’arrivée d’un incident ou le passage des personnes. A l’image de l’Indien mettant sa main horizontalement au-dessus du front.
Plus connu sous le nom de scrutateurs lasers, ces produits apparus il y a plus de 10 ans dans le catalogue de Sick, ont depuis évolué au fil des demandes des utilisateurs, le S300, et bientôt le S200, symbolisent les dernières versions.
Tout à débuté par les aspects sécurité, des connaissances acquises dans les scrutateurs lasers employés en zones non sensibles, la firme allemande a décidé en 1994 de développer le PLS, un dérivé dédié à la sécurité.
Le principe est simplissime. Le scrutateur est constitué d’un miroir tournant et d’un émetteur à diode laser. C’est par un balayage permanent, mais impulsionnel, qu’il recueille les informations en utilisant un émetteur (la diode laser), un récepteur (le miroir), l’objet ou la personne servant de réflecteur. Lorsqu’une émission/réflexion est terminée le miroir tourne et un nouveau signal est envoyé.
Le principe posé, il ne reste plus qu’à préciser les variantes. Pour la première version du PLS, l’angle d’émission/réception était décalé de 0,5 degré ou 0,25 degré à chaque impulsion. Quant à la vitesse de rotation du miroir elle était de 40 ms par tour, sachant qu’il faut effectuer deux tours pour enregistrer un changement. La zone balayée couvrait 180 degrés et la précision atteignait les 70 mm à 4 mètres de distance.
Avec le PLS, un seul champ de travail pouvait être programmé et cela dans un rayon de 4 mètres. Sachant qu’à l’intérieur d’un champs de travail cohabitent deux zones, l’une d’alarme qui prévient de l’arrivée possible d’un danger, et l’une de protection qui met le mécanisme en sécurité.
La première évolution majeure du PLS de 1994 fut le LSI, un rajout regroupant les évolutions électroniques qui allait permettre la sauvegarde des informations mémorisées dans le PLS, mais capable aussi de gérer le fonctionnement en commun de plusieurs PLS, et de répondre à des demandes de matériels mobiles tels les chariots filoguidés et autres convoyeurs munis de pare-chocs, le LSI pouvant gérer des informations de codeurs. Dernière évolution de ce rajout, c’est la gestion de plusieurs champs différents.
L’arrivée du S 3000
En 2003 Sick présente la nouvelle version de son scrutateur laser, le S3000. Pour les utilisateurs, l’époque du PLS associé au LSI est terminée, dorénavant les deux éléments ne font plus qu’un. Les 40 ms par tour passe à 30 ms, et la balayage gagne 10 degrés d’amplitude pour atteindre les 190 degrés, d’où une élimination de tout angle mort en cas de mise en place sur un mur.
Ce sont alors 8 champs distincts qui peuvent être définis (chacun ayant son propre champs d’alarme et de sécurité) et plusieurs versions sont proposées dont trois distances différentes : 4 mètres, 5,5 mètres et 7 mètres. Dernier critère, le prix qui débute à 3.500 euros.
Les petits derniers.
Seulement des applications moins complexes pouvaient être intéressées par le principe du scrutateur laser qui devenait apte à remplacer des technologies comme les pares-chocs des petits chariots mobiles ou les tapis sensibles matériels par des tapis immatériels.
Pour cela il fallait développer une gamme de produits plus large, c’est ce que propose Sick avec les versions S300 et S200. Deux grandes demandes des utilisateurs sont prises en compte, d’une part la diminution de la distance couverte, et d’autre part les applications ne nécessitant pas un niveau de sécurité de type 3.
Avec le S300, le champs de protection passe à 2 mètres avec la possibilité de détecter des objets de 70mm, à 1,25 mètres les objets de 30 mm sont visualisés.
Autre changement important, l’angle de vision passe à 270 degrés. Un choix qui offre des possibilités jusqu’ici impossibles, comme la mise en protection des deux côtés d’une machine en fixant le scrutateur sur l’angle.
Avec le S200, le champs de protection est limité à 1,5 mètres, impossible de gérer des codeurs et donc les systèmes mobiles. Ce dernier produit est destiné au marché où une protection de catégorie 2 suffit.
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Les amateurs de western et de John Wayne vont de suite comprendre le bien fondé du S300. Ce produit scrute l’horizon à longueur de journée afin de détecter l’arrivée d’un incident ou le passage des personnes. A l’image de l’Indien mettant sa main horizontalement au-dessus du front.
Plus connu sous le nom de scrutateurs lasers, ces produits apparus il y a plus de 10 ans dans le catalogue de Sick, ont depuis évolué au fil des demandes des utilisateurs, le S300, et bientôt le S200, symbolisent les dernières versions.
Tout à débuté par les aspects sécurité, des connaissances acquises dans les scrutateurs lasers employés en zones non sensibles, la firme allemande a décidé en 1994 de développer le PLS, un dérivé dédié à la sécurité.
Le principe est simplissime. Le scrutateur est constitué d’un miroir tournant et d’un émetteur à diode laser. C’est par un balayage permanent, mais impulsionnel, qu’il recueille les informations en utilisant un émetteur (la diode laser), un récepteur (le miroir), l’objet ou la personne servant de réflecteur. Lorsqu’une émission/réflexion est terminée le miroir tourne et un nouveau signal est envoyé.
Le principe posé, il ne reste plus qu’à préciser les variantes. Pour la première version du PLS, l’angle d’émission/réception était décalé de 0,5 degré ou 0,25 degré à chaque impulsion. Quant à la vitesse de rotation du miroir elle était de 40 ms par tour, sachant qu’il faut effectuer deux tours pour enregistrer un changement. La zone balayée couvrait 180 degrés et la précision atteignait les 70 mm à 4 mètres de distance.
Avec le PLS, un seul champ de travail pouvait être programmé et cela dans un rayon de 4 mètres. Sachant qu’à l’intérieur d’un champs de travail cohabitent deux zones, l’une d’alarme qui prévient de l’arrivée possible d’un danger, et l’une de protection qui met le mécanisme en sécurité.
La première évolution majeure du PLS de 1994 fut le LSI, un rajout regroupant les évolutions électroniques qui allait permettre la sauvegarde des informations mémorisées dans le PLS, mais capable aussi de gérer le fonctionnement en commun de plusieurs PLS, et de répondre à des demandes de matériels mobiles tels les chariots filoguidés et autres convoyeurs munis de pare-chocs, le LSI pouvant gérer des informations de codeurs. Dernière évolution de ce rajout, c’est la gestion de plusieurs champs différents.
L’arrivée du S 3000
En 2003 Sick présente la nouvelle version de son scrutateur laser, le S3000. Pour les utilisateurs, l’époque du PLS associé au LSI est terminée, dorénavant les deux éléments ne font plus qu’un. Les 40 ms par tour passe à 30 ms, et la balayage gagne 10 degrés d’amplitude pour atteindre les 190 degrés, d’où une élimination de tout angle mort en cas de mise en place sur un mur.
Ce sont alors 8 champs distincts qui peuvent être définis (chacun ayant son propre champs d’alarme et de sécurité) et plusieurs versions sont proposées dont trois distances différentes : 4 mètres, 5,5 mètres et 7 mètres. Dernier critère, le prix qui débute à 3.500 euros.
Les petits derniers.
Seulement des applications moins complexes pouvaient être intéressées par le principe du scrutateur laser qui devenait apte à remplacer des technologies comme les pares-chocs des petits chariots mobiles ou les tapis sensibles matériels par des tapis immatériels.
Pour cela il fallait développer une gamme de produits plus large, c’est ce que propose Sick avec les versions S300 et S200. Deux grandes demandes des utilisateurs sont prises en compte, d’une part la diminution de la distance couverte, et d’autre part les applications ne nécessitant pas un niveau de sécurité de type 3.
Avec le S300, le champs de protection passe à 2 mètres avec la possibilité de détecter des objets de 70mm, à 1,25 mètres les objets de 30 mm sont visualisés.
Autre changement important, l’angle de vision passe à 270 degrés. Un choix qui offre des possibilités jusqu’ici impossibles, comme la mise en protection des deux côtés d’une machine en fixant le scrutateur sur l’angle.
Avec le S200, le champs de protection est limité à 1,5 mètres, impossible de gérer des codeurs et donc les systèmes mobiles. Ce dernier produit est destiné au marché où une protection de catégorie 2 suffit.