Aujourd’hui l’ensemble de la gamme de détecteurs inductifs de Turck est disponible, du diamètre 6,5 mm au M30. Il en existe en inox, en IP69… de quoi attaquer de front un marché estimé à plus d’un milliard d’Euros par an dans le monde.
La firme allemande Turck, distribuée en France par Turck/Banner et détenue pour moitié par les deux entreprises, avait présenté à la fin de l’année dernière sa nouvelle génération de détecteurs inductifs lors du salon SPS/IPC Drives de Nurenberg. A l’époque le produit n’était pas encore fabriqué en série, et seulement quelques variantes étaient disponibles. Une restriction qui n’a pas empêché la commercialisation de 50.000 capteurs dans les six derniers mois.
Aujourd’hui, l’ensemble de la gamme est disponible, du diamètre 6,5 mm au M30. Il en existe en inox, en IP69… bref de quoi attaquer de front un marché estimé à plus d’un milliard d’Euros par an dans le monde. Rien qu’en France, ce serait 1.500.000 pièces qui pourraient être installées par an avec un prix moyen par capteur de 25 Euros. A vos calculettes.
Un marché d’un milliard d’Euros
Et si ce marché est couvert par plusieurs dizaines de fournisseurs, seuls 7 ou 8 sont présents dans le monde. Turck fait partie de ce peloton de tête, notamment aux USA où il estime détenir 40% du marché, mais aussi en Chine avec 25% du marché. C’est paradoxalement en Europe que sa position est la plus faible avec 10% de parts de marché. La France a encore du chemin à parcourir avec une estimation de 5%.
Parmi les tendances qui font espérer Turck, il y a la progression constante de la technologie Facteur1, qui veut que la détection puisse se faire sur tous métaux à la même distance. Fini l’époque du détecteur qui voyait passer une pièce métallique et laissait échapper une autre en aluminium, défilant à la même distance. Le Facteur 1 est en pleine expansion, pratiquement tous les leaders proposent, certains depuis peu, la technologie. Normal, déjà 80% des capteurs vendus dans le monde automobile se font avec cette technologie.
Des bobines multiples
Le Facteur1, Turck y travaille depuis 10 ans avec son concept Uprox. Avec la version Uprox+, ce sont les distances de détection qui augmentent, et pour y parvenir, le secret est simplissime : il suffit de remplacer la technologie classique de la bobine enroulée traditionnelle par un système de bobines multiples flexibles. De la théorie à la pratique, il aura fallu plusieurs années et brevets pour finaliser le produit. Ce dernier intègre même un Asic qui valide les différentes tensions aux bornes des deux émetteurs et deux récepteurs embarqués, il permet également une compensation du résultat en fonction de la température.
Ce choix technologique offre plusieurs avantages en plus du facteur1, comme une insensibilité aux champs magnétiques continus et alternatifs par l’absence d’un noyau en ferrite. Les caractéristiques CEM s’en trouvent améliorées et le mode de protection peut dépasser l’IP68, avec une version agroalimentaire IP69K. Pour l’utilisateur, elle est bien finie l’époque des capteurs qu’il était impossible de noyer, notamment dans des parties métalliques.
Mais le vrai bénéfice pour le client final, c’est le stock. Dans son usine de Cologne, Ford avait près de 400 capteurs inductifs différents ; un véritable arsenal de guerre. Après une rationalisation drastique, il n’y a plus que six capteurs référencés, après un accord avec Truck comme fournisseur unique pour la fonction de détection par capteurs inductifs.
Et même si le chemin est encore long pour remplacer les capteurs standards qui monopolisent encore 50% du marché, les facteur1, poussés par les industriels ne peuvent que prendre l’avantage, avec des prix de commercialisation sensiblement équivalents.
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La firme allemande Turck, distribuée en France par Turck/Banner et détenue pour moitié par les deux entreprises, avait présenté à la fin de l’année dernière sa nouvelle génération de détecteurs inductifs lors du salon SPS/IPC Drives de Nurenberg. A l’époque le produit n’était pas encore fabriqué en série, et seulement quelques variantes étaient disponibles. Une restriction qui n’a pas empêché la commercialisation de 50.000 capteurs dans les six derniers mois.
Aujourd’hui, l’ensemble de la gamme est disponible, du diamètre 6,5 mm au M30. Il en existe en inox, en IP69… bref de quoi attaquer de front un marché estimé à plus d’un milliard d’Euros par an dans le monde. Rien qu’en France, ce serait 1.500.000 pièces qui pourraient être installées par an avec un prix moyen par capteur de 25 Euros. A vos calculettes.
Un marché d’un milliard d’Euros
Et si ce marché est couvert par plusieurs dizaines de fournisseurs, seuls 7 ou 8 sont présents dans le monde. Turck fait partie de ce peloton de tête, notamment aux USA où il estime détenir 40% du marché, mais aussi en Chine avec 25% du marché. C’est paradoxalement en Europe que sa position est la plus faible avec 10% de parts de marché. La France a encore du chemin à parcourir avec une estimation de 5%.
Parmi les tendances qui font espérer Turck, il y a la progression constante de la technologie Facteur1, qui veut que la détection puisse se faire sur tous métaux à la même distance. Fini l’époque du détecteur qui voyait passer une pièce métallique et laissait échapper une autre en aluminium, défilant à la même distance. Le Facteur 1 est en pleine expansion, pratiquement tous les leaders proposent, certains depuis peu, la technologie. Normal, déjà 80% des capteurs vendus dans le monde automobile se font avec cette technologie.
Des bobines multiples
Le Facteur1, Turck y travaille depuis 10 ans avec son concept Uprox. Avec la version Uprox+, ce sont les distances de détection qui augmentent, et pour y parvenir, le secret est simplissime : il suffit de remplacer la technologie classique de la bobine enroulée traditionnelle par un système de bobines multiples flexibles. De la théorie à la pratique, il aura fallu plusieurs années et brevets pour finaliser le produit. Ce dernier intègre même un Asic qui valide les différentes tensions aux bornes des deux émetteurs et deux récepteurs embarqués, il permet également une compensation du résultat en fonction de la température.
Ce choix technologique offre plusieurs avantages en plus du facteur1, comme une insensibilité aux champs magnétiques continus et alternatifs par l’absence d’un noyau en ferrite. Les caractéristiques CEM s’en trouvent améliorées et le mode de protection peut dépasser l’IP68, avec une version agroalimentaire IP69K. Pour l’utilisateur, elle est bien finie l’époque des capteurs qu’il était impossible de noyer, notamment dans des parties métalliques.
Mais le vrai bénéfice pour le client final, c’est le stock. Dans son usine de Cologne, Ford avait près de 400 capteurs inductifs différents ; un véritable arsenal de guerre. Après une rationalisation drastique, il n’y a plus que six capteurs référencés, après un accord avec Truck comme fournisseur unique pour la fonction de détection par capteurs inductifs.
Et même si le chemin est encore long pour remplacer les capteurs standards qui monopolisent encore 50% du marché, les facteur1, poussés par les industriels ne peuvent que prendre l’avantage, avec des prix de commercialisation sensiblement équivalents.