Aujourd’hui, les armoires intègrent un maximum de composants, pour certaines il suffit de venir raccorder un PC pour exécuter le contrôle, les éléments comme l’énergie ou la communication étant déjà intégrés.
La période est à la fourniture de solutions complètes aux clients finaux avec l’intégration des différentes technologies. Les premiers à mettre en œuvre cette approche, ont été les fournisseurs de matériels d’automatismes, suivis rapidement par les fournisseurs de composants.
Cette quête de solutions complètes fait également partie de la stratégie des fournisseurs d’armoires. Elle est finie l’époque ou le métier des fabricants d’armoires consistait uniquement à savoir plier de la tôle. Le marché est à l’armoire intégrée. Rittal, l’un des leaders dans le domaine, ne sait même plus calculer la part du chiffre d’affaires (1,5 milliard d’euros) généré spécifiquement par la production de ses 6.000 armoires quotidiennes.
Aujourd’hui, les armoires intègrent un maximum de composants, pour certaines il suffit de venir raccorder un PC pour exécuter le contrôle, les autres éléments aussi bien au niveau énergie que communication étant déjà intégrés.
Anticiper la fin des armoires
Cette connaissance de l’intégration va d’autant plus être utile, que même si le phénomène du zéro armoire n’est pas encore ressenti chez Rittal, il n’en demeure pas moins vraie que demain les armoires vont être implantées directement dans les machines. L’armoire ne sera plus accolée à la machine-outil ou au robot, elle sera partie intégrante du châssis ou du pied du robot. Cette migration, il faut l’anticiper de la même manière qu’il a fallu pour Rittal anticiper la mondialisation avec une récente usine de production des armoires en Chine. Une usine équivalente à celles qui existent ailleurs dans le monde, mais construite uniquement pour le marché local et sans utiliser de sociétés susceptibles de « piller » le savoir-faire. Et si l’armoire est produite sur place pour des raisons de coûts de transport, les éléments intégrées dans les armoires proviennent principalement d’Europe.
Parmi les dernières innovations, il est à noter l’arrivée d’Ethernet. Pour les clients souhaitant investir dans Ethernet industriel, la firme a développé une gamme de coffrets, boîtiers et accessoires conformes à la future norme ISO/IEC 24702. Parmi les accessoires, on trouve différents panneaux de brassage pour RJ45 et connecteurs optiques jusqu’à 8 ports pour rails Din ou plaques de montage, extensibles par ajouts de modules supplémentaires.
Les boîtiers peuvent être équipés de plaques à entrées de câbles étanches en polyamide (presse étoupe) assurant un IP66. Par ailleurs Rittal, propose une solution modulaire pour l’introduction des câbles à fiches surmoulées permettant de gérer 8 à 10 câbles en préservant l’étanchéité du coffret. L’utilisateur pourra donc connecter directement entre eux ses PC, unités de programmation ou écrans IHM, tous intégrés dans une armoire ou un coffret compatible Ethernet Industriel.
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La période est à la fourniture de solutions complètes aux clients finaux avec l’intégration des différentes technologies. Les premiers à mettre en œuvre cette approche, ont été les fournisseurs de matériels d’automatismes, suivis rapidement par les fournisseurs de composants.
Cette quête de solutions complètes fait également partie de la stratégie des fournisseurs d’armoires. Elle est finie l’époque ou le métier des fabricants d’armoires consistait uniquement à savoir plier de la tôle. Le marché est à l’armoire intégrée. Rittal, l’un des leaders dans le domaine, ne sait même plus calculer la part du chiffre d’affaires (1,5 milliard d’euros) généré spécifiquement par la production de ses 6.000 armoires quotidiennes.
Aujourd’hui, les armoires intègrent un maximum de composants, pour certaines il suffit de venir raccorder un PC pour exécuter le contrôle, les autres éléments aussi bien au niveau énergie que communication étant déjà intégrés.
Anticiper la fin des armoires
Cette connaissance de l’intégration va d’autant plus être utile, que même si le phénomène du zéro armoire n’est pas encore ressenti chez Rittal, il n’en demeure pas moins vraie que demain les armoires vont être implantées directement dans les machines. L’armoire ne sera plus accolée à la machine-outil ou au robot, elle sera partie intégrante du châssis ou du pied du robot. Cette migration, il faut l’anticiper de la même manière qu’il a fallu pour Rittal anticiper la mondialisation avec une récente usine de production des armoires en Chine. Une usine équivalente à celles qui existent ailleurs dans le monde, mais construite uniquement pour le marché local et sans utiliser de sociétés susceptibles de « piller » le savoir-faire. Et si l’armoire est produite sur place pour des raisons de coûts de transport, les éléments intégrées dans les armoires proviennent principalement d’Europe.
Parmi les dernières innovations, il est à noter l’arrivée d’Ethernet. Pour les clients souhaitant investir dans Ethernet industriel, la firme a développé une gamme de coffrets, boîtiers et accessoires conformes à la future norme ISO/IEC 24702. Parmi les accessoires, on trouve différents panneaux de brassage pour RJ45 et connecteurs optiques jusqu’à 8 ports pour rails Din ou plaques de montage, extensibles par ajouts de modules supplémentaires.
Les boîtiers peuvent être équipés de plaques à entrées de câbles étanches en polyamide (presse étoupe) assurant un IP66. Par ailleurs Rittal, propose une solution modulaire pour l’introduction des câbles à fiches surmoulées permettant de gérer 8 à 10 câbles en préservant l’étanchéité du coffret. L’utilisateur pourra donc connecter directement entre eux ses PC, unités de programmation ou écrans IHM, tous intégrés dans une armoire ou un coffret compatible Ethernet Industriel.
