Pour le Symop, dans le domaine de la machine-outil métal les investissements restent faibles. Les industriels estiment que le recul des commandes de machines-outils atteint en moyenne 45 % par rapport au même trimestre 2008, avec une amplitude variant de – 20 % à -70% pour les machines dite « catalogue ». Quelques projets initiés il y a quelques mois, voire l’an dernier, permettent de limiter l’impact de la crise sur les chiffres d’affaires.
Pour 58 % des industriels, les consultations sont en baisse par rapport au trimestre précédent. On observe toutefois que 16 % des industriels ont enregistré une hausse de leurs consultations. Des projets d’investissement en machines-outils réapparaissent qui concernent davantage des dossiers à l’export, notamment la zone asiatique (Chine, Inde).
Les quelques projets d’investissements dans l’automobile concernent quasiment uniquement des usines à l’étranger. Le secteur du décolletage retrouve une activité plus soutenue qui laisse prévoir quelques investissements. Mais d’une manière générale, sauf effet de niche, la demande en France est atone dans la plupart des secteurs clients. Bien que la situation soit assez contrastée selon le secteur d’activité ou le type d’entreprise, la situation financière des clients se dégrade de plus en plus et devient réellement préoccupante. A l’instar de la situation des industriels de la machine-outil, l’activité Automatismes reste très dégradée sur le marché français. Si elle a été très moyenne sur le premier semestre, elle devient encore plus difficile sur le second. Il semble cependant que le fond soit atteint. Les chiffres d’affaires ont chuté de 38 % par rapport au 3è trimestre 2008. La demande porte plutôt sur des solutions d’entrée de gamme.