Nouvelle France industrielle, Industrie du Futur, usine
connectée, élan technologique… depuis
deux ans, les concepts se sont succédé, souvent complétés parfois télescopés.
Après l’implication du politique et les initiatives prises par les pouvoirs
publics, voici venu le temps des réalisations concrètes et bien sûr,
l’obligation de mesurer le chemin parcouru.
Dans quelques jours – précisément le 14 avril prochain – le dispositif
de suramortissement permettant aux entreprises d’amortir certains biens à 140 %
de leur valeur, prendra fin. Il est destiné à soutenir l’investissement
productif des entreprises pour accélérer leur modernisation afin d’être plus
compétitives. Il couvre l’ensemble des matériels et des outillages utilisés
pour des opérations industrielles de fabrication ou de transformation,
c’est-à-dire l’immense majorité des équipements industriels ainsi que ceux utilisés
pour la recherche scientifique ou technique sans oublier les logiciels
lorsqu’ils sont indissociables d’un matériel lui-même éligible ou lorsqu’ils
contribuent aux opérations industrielles de fabrication et de transformation.
Une seule année apparaît comme une durée bien courte pour
qu’un tel dispositif produise des effets sensibles alors même que les processus
décisionnels qui conduisent à faire de tels investissements durent souvent
plusieurs mois. Mais il s’agit à l’évidence d’un premier pas qui mériterait – rêvons
un peu – d’être reconduit une année de plus…
Thierry Pigot