En divisant à chaque nouvelle version la taille de ses produits, Cognex en sera réduit à proposer la vision dans un format tête d’épingle d’ici la fin de la décennie.
Mais cette miniaturisation à outrance correspond au marché visé par ce type d’offre. Ne demandait pas à Checker de mesurer les dimensions de votre étiquette ou de piloter votre robot, ce n’est pas sa vocation. Ses concurrents directs, ce sont les capteurs couramment implantés, comme les capteurs photoélectriques ou inductifs.
Ce marché mondial des capteurs dépasse les 2,6 milliards de dollars, de quoi attiser les convoitises, surtout que la vision n’arrive pas les mains vides. Tous les offreurs visant à concurrencer les capteurs mettent en avant les avantages, non négligeables, que va apporter la technologie.
Et les atouts sont nombreux. Ces capteurs optiques permettent de rechercher une caractéristique donnée comme un dessin sur un produit ou contrôler la présence d’un code imprimé, chose impossible avec les capteurs classiques. Ils vont également permettre avec un seul capteur de contrôler simultanément la dizaine d’alvéoles que va contenir un blister, de quoi remplacer 10 capteurs, un par alvéole, avec un système de contrôle traditionnel. Et si les pièces ne se présentent pas toujours dans la même position, pas de problème le capteur de vision saura s’adapter là ou les capteurs inductifs ou photoélectriques seront hors-champs.
Cette version 200 remplace le Checker 100 commercialisé depuis deux ans. Parmi les évolutions, l’éclairage toujours intégré s’adapte aux contingences industrielles, si les leds rouges restent les plus usitées, il n’en demeure pas moins que le contraste qu’elles fournissent sur certaines pièces était insuffisant, du coup Cognex a panaché le capteur de leds vertes et bleus. Moins anecdotique, c’est le lien bien plus fort avec les automatismes existants. Dans la première version, seules les informations pièces bonne/mauvaise étaient traitées sur place, avec la série 200 il devient possible de récupérer en temps réel les images sur un PC.
L’aspect automatisme est également pris en compte dans la version 201, l’automaticien retrouvera des fonctions de programmation en Ladder, de quoi ne pas être trop perdu.
Vers l’universalité
On pourrait se demander pourquoi ce type de capteur n’est pas devenu plus rapidement universel. La réponse tient sûrement en quelques mots, la taille et la programmation. Dans le premier cas le chemin à parcourir est visiblement plus court que celui parcouru. Le dernier Checker rentre dans un cube de 67 * 41 * 60 mm, le tout en IP 67 avec une connexion USB avec branchement à chaud, tout en permettant le contrôle de 6.000 pièces par minute.
Reste donc la programmation. Si les techniciens savent depuis des années mettre en œuvre et remplacer n’importe quels capteurs de fin de course, photoélectriques ou inductifs, ils ont encore l’image de la vision des années 80. Des systèmes réclamant un niveau ingénieur si ce n’est plus. Aujourd’hui, une plus grande simplicité est de rigueur. Et si pour mettre en œuvre un véritable système de vision qui validera les dimensions d’une pièce ou sera apte à lire des caractères relève encore d’un savoir-faire, pour les capteurs de vision qui n’ont comme seule fonction celle de présence/absence, la programmation est un jeu d’enfants. Peut-être un jour faudrait-il trouver un autre nom que celui de « capteur de vision » qui fait inéluctablement référence à la vision industrielle.
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Mais cette miniaturisation à outrance correspond au marché visé par ce type d’offre. Ne demandait pas à Checker de mesurer les dimensions de votre étiquette ou de piloter votre robot, ce n’est pas sa vocation. Ses concurrents directs, ce sont les capteurs couramment implantés, comme les capteurs photoélectriques ou inductifs.
Ce marché mondial des capteurs dépasse les 2,6 milliards de dollars, de quoi attiser les convoitises, surtout que la vision n’arrive pas les mains vides. Tous les offreurs visant à concurrencer les capteurs mettent en avant les avantages, non négligeables, que va apporter la technologie.
Et les atouts sont nombreux. Ces capteurs optiques permettent de rechercher une caractéristique donnée comme un dessin sur un produit ou contrôler la présence d’un code imprimé, chose impossible avec les capteurs classiques. Ils vont également permettre avec un seul capteur de contrôler simultanément la dizaine d’alvéoles que va contenir un blister, de quoi remplacer 10 capteurs, un par alvéole, avec un système de contrôle traditionnel. Et si les pièces ne se présentent pas toujours dans la même position, pas de problème le capteur de vision saura s’adapter là ou les capteurs inductifs ou photoélectriques seront hors-champs.
Cette version 200 remplace le Checker 100 commercialisé depuis deux ans. Parmi les évolutions, l’éclairage toujours intégré s’adapte aux contingences industrielles, si les leds rouges restent les plus usitées, il n’en demeure pas moins que le contraste qu’elles fournissent sur certaines pièces était insuffisant, du coup Cognex a panaché le capteur de leds vertes et bleus. Moins anecdotique, c’est le lien bien plus fort avec les automatismes existants. Dans la première version, seules les informations pièces bonne/mauvaise étaient traitées sur place, avec la série 200 il devient possible de récupérer en temps réel les images sur un PC.
L’aspect automatisme est également pris en compte dans la version 201, l’automaticien retrouvera des fonctions de programmation en Ladder, de quoi ne pas être trop perdu.
Vers l’universalité
On pourrait se demander pourquoi ce type de capteur n’est pas devenu plus rapidement universel. La réponse tient sûrement en quelques mots, la taille et la programmation. Dans le premier cas le chemin à parcourir est visiblement plus court que celui parcouru. Le dernier Checker rentre dans un cube de 67 * 41 * 60 mm, le tout en IP 67 avec une connexion USB avec branchement à chaud, tout en permettant le contrôle de 6.000 pièces par minute.
Reste donc la programmation. Si les techniciens savent depuis des années mettre en œuvre et remplacer n’importe quels capteurs de fin de course, photoélectriques ou inductifs, ils ont encore l’image de la vision des années 80. Des systèmes réclamant un niveau ingénieur si ce n’est plus. Aujourd’hui, une plus grande simplicité est de rigueur. Et si pour mettre en œuvre un véritable système de vision qui validera les dimensions d’une pièce ou sera apte à lire des caractères relève encore d’un savoir-faire, pour les capteurs de vision qui n’ont comme seule fonction celle de présence/absence, la programmation est un jeu d’enfants. Peut-être un jour faudrait-il trouver un autre nom que celui de « capteur de vision » qui fait inéluctablement référence à la vision industrielle.