Robotique

Arts et Métiers, Kuka et le CITC alliés pour l’Industrie du Futur

Après la signature d’un accordcadre entre Arts et Métiers et
le spécialiste allemand de la
robotique industrielle Kuka, le
17 septembre sur le Salon SmartIndustries, les premières actions
se mettent en place au sein du
campus de Lille
.

Membre fondateur de l’Alliance Industrie du Futur, Arts et Métiers
ParisTech compte huit campus
et quatre antennes répartis sur
le territoire national. Le campus
Arts et Métiers de Lille est
intégré dans le Pôle de compétitivité I-Trans qui réunit les principaux acteurs de l’industrie, de
la recherche et de la formation
dans le domaine du ferroviaire
et des systèmes de transports
terrestres.

A Lille, le campus Arts et Métiers
accompagne les entreprises
dans leur projet tourné vers
l’Industrie du Futur au travers
de sa plateforme technologique spécialisée en robotique
appelée, Usine Agile. Créée il
y a sept ans, elle est labellisée
par le Centre d’innovations
des technologies sans contact
(CITC-EuraRFID). Usine Agile
est un centre de formation en
robotique et en gestion industrielle pour les ingénieurs et les
techniciens.
Son rôle consiste à regrouper
différents acteurs pour tester
en vraie grandeur, les innovations qui feront l’usine de demain. Les travaux en robotique industrielle s’articulent
autour de projets de production et de leur implémentation
au sein des entreprises. Les
domaines d’expertise du campus
couvrent la robotique collaborative, la robotique mobile,
la robotique de précision, la
métrologie en ligne, la vision
industrielle, la maîtrise vibratoire des systèmes robotique,
le « machine learning » pour la
robotique collaborative, l’Internet des objets (IoT) et l’efficience
énergétique.

 

Innovation collaborative sur l’usine du futur

Chaque année, plusieurs grandes
entreprises nationales mais
également des PME-PMI locales
font appel au campus Arts et
Métiers de Lille pour développer des projets en robotique
et se faire accompagner dans
l’utilisation de ces nouveaux
moyens de production. Des
sessions de formation sont
proposées aux industriels sur
ces nouveaux outils. Des stages
avec des élèves ingénieurs
de troisième année, formés
à ces innovations, sont aussi
proposés.
Le partenariat, amorcé par
l’accord cadre du 17 septembre
et qui se concrétise à Lille,
va permettre de renforcer la
collaboration déjà existante
entre Arts et Métiers, le CITCEuraRFID et Kuka. Ensemble,
les trois acteurs entendent
participer au renouveau du
leadership de la France sur la
scène industrielle mondiale. A
ce titre, les partenaires se fixent
fonde sur trois missions principales : favoriser le développement économique, scientifique
et technologique, participer
à l’excellence de la formation
des ingénieurs et participer à
la diffusion de la culture scientifique et technologique sur
les domaines de la robotique
collaborative, de la robotique
mobile et des technologies liées
à l’Usine du Futur.

 

Les Français
aiment leur
industrie

Arts et Métiers, qui fait partie
des deux établissements contactés par le gouvernement pour
intégrer l’Alliance Industrie du
Futur, a publié son baromètre
2015 sur l’intérêt et la vision
des Français quant à notre
industrie et ses perspectives
d’avenir.
Le constat est sans équivoque
puisque à plus de 80 %, nous
considérons que les industries
sont des lieux de création de
valeurs, qu’elles sont innovantes
(88 %), tournées vers l’international (85 %) et économes en
énergie (81 %). En conclusion,
nos industries ont de l’avenir si
elles misent sur les technologies
de pointe.
Le second enseignement – des
plus positifs – à tirer de ce
baromètre, c’est que l’image
de l’industrie s’améliore auprès
des lycéens, spécialement ceux
qui ont intégré l’une des filières
scientifiques et technologiques.
Dans leur immense majorité
(84 %), ils pensent en effet que
les industries contribuent à l’innovation et près de trois lycéens
sur quatre considèrent que
ce secteur propose une large
diversité de métiers d’avenir.
Ils sont tout autant à souhaiter
que la place de l’homme soit
demain ré-imaginée dans les
usines du futur.
Au final, près d’un lycéen sur
deux aimerait travailler dans
l’industrie (55 % dans les filières
technologiques).

J103-p8-9_ACTUS_SOCIETES_ART_METIERS

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