Le Symop, syndicat des entreprises de technologies de production, vient de présenter un point de conjoncture trimestriel sur ses secteurs d’activité principaux.
L’évolution du marché de la machine-outil est toujours très contrastée : elle varie selon les types de produits, les secteurs utilisateurs et la nationalité des clients.
Le secteur automobile français reste atone. Les rares projets en cours sont âprement discutés, ce qui entraîne un écrasement des marges des fournisseurs. Ces derniers peinent désormais à satisfaire les demandes de baisse de prix alors que la démarche d’achat reste agressive. De plus en plus de machines achetées en France sont livrées sur des sites de production étrangers. En France, paradoxalement, les constructeurs ont tendance à demander des machines «déshabillées» et simplifiées à l’extrême, voire des matériels rétrofités. Sur ce segment, les fabricants français se tournent d’ailleurs davantage vers les marchés export et plus particulièrement vers la zone asiatique. Ils y rencontrent plutôt des concurrents allemands et, bien sûr, japonais.
Dans les autres secteurs, des commandes se sont débloquées récemment et quelques projets sont en vue, le deuxième trimestre ayant été globalement meilleur que le premier. Les entreprises achètent dans l’ensemble des moyens de production plus évolués et moins de machines dites «catalogue». De grosses unités sont commandées, plus particulièrement dans la mécanique lourde.
Les domaines les plus porteurs sont l’énergie et le médical, bien que ce dernier secteur paraisse moins dynamique actuellement. Dans l’aéronautique, on constate une récente reprise des investissements tant aux USA que dans une Europe en recherche de productivité. Toutefois, du fait du décalage de ces projets, les situations de trésorerie des sous-traitants sont tendues. Les organismes financiers se montrent très frileux même si certains opérateurs, parmi lesquels Deutsch Leasing, semblent être plus actifs sur la France.
En Automatismes et logiciels, l’activité est en retrait par rapport à la même période 2005 que ce soit pour les ventes ou les commandes à l’exception des services en automatismes. La pression sur les prix est forte et les délais toujours plus courts. Une diversification des activités est recherchée pour répondre aux changements des exigences de la clientèle, comme le rétrofit des commandes numériques.
L’évolution du marché de la machine-outil est toujours très contrastée : elle varie selon les types de produits, les secteurs utilisateurs et la nationalité des clients.
Le secteur automobile français reste atone. Les rares projets en cours sont âprement discutés, ce qui entraîne un écrasement des marges des fournisseurs. Ces derniers peinent désormais à satisfaire les demandes de baisse de prix alors que la démarche d’achat reste agressive. De plus en plus de machines achetées en France sont livrées sur des sites de production étrangers. En France, paradoxalement, les constructeurs ont tendance à demander des machines «déshabillées» et simplifiées à l’extrême, voire des matériels rétrofités. Sur ce segment, les fabricants français se tournent d’ailleurs davantage vers les marchés export et plus particulièrement vers la zone asiatique. Ils y rencontrent plutôt des concurrents allemands et, bien sûr, japonais.
Dans les autres secteurs, des commandes se sont débloquées récemment et quelques projets sont en vue, le deuxième trimestre ayant été globalement meilleur que le premier. Les entreprises achètent dans l’ensemble des moyens de production plus évolués et moins de machines dites «catalogue». De grosses unités sont commandées, plus particulièrement dans la mécanique lourde.
Les domaines les plus porteurs sont l’énergie et le médical, bien que ce dernier secteur paraisse moins dynamique actuellement. Dans l’aéronautique, on constate une récente reprise des investissements tant aux USA que dans une Europe en recherche de productivité. Toutefois, du fait du décalage de ces projets, les situations de trésorerie des sous-traitants sont tendues. Les organismes financiers se montrent très frileux même si certains opérateurs, parmi lesquels Deutsch Leasing, semblent être plus actifs sur la France.
En Automatismes et logiciels, l’activité est en retrait par rapport à la même période 2005 que ce soit pour les ventes ou les commandes à l’exception des services en automatismes. La pression sur les prix est forte et les délais toujours plus courts. Une diversification des activités est recherchée pour répondre aux changements des exigences de la clientèle, comme le rétrofit des commandes numériques.