Je ne sais pas si c’est François Hollande avec son plan Usine du Futur qui a mis le feu aux poudres, mais le terme d’Usine du Futur devient le leitmotiv d’un nombre toujours croissant de protagonistes.
Dernier en date l’IRT Jules Verne, qui annonce sur sa plaquette vouloir « inventer l’Usine du Futur », excusez du peu.
Pour rappel les IRT, voulus par nos instances politiques, sont des instituts thématiques interdisciplinaires rassemblant les compétences de l’industrie et de la recherche publique dans une logique de co-investissement public-privé et de collaboration étroite entre tous les acteurs (sic le site du ministère). Et celui qui porte le nom de Jules Verne veut rayonner sur toute la France, et ambitionne de venir le centre français de recherche technologique sur le manufacturing, et contribuer à la naissance d’une industrie du futur.
Pour y parvenir, l’IRT étale ses soutiens, qui vont de PSA à Airbus, en passant par la DCNS ou Alstom. De quoi, mettre du beurre dans les épinards. D’ailleurs l’IRT prévoit un engagement de plus de 350 M Euros sur 10 ans, à cet horizon, il comptera environ 250 personnes.
Et comme pour ceux qui ne l’auraient pas encore noté, le plan Usine du Futur du gouvernement sera piloté par Frédéric Sanchez le patron de Fives et Bernard Charlès le pdg de Dassault Systèmes. Une fois rajoutées les contributions du Gimelec, du CEA (qui a également misé sur l’Usine du Futur) et maintenant l’IRT, si l’Usine de demain, pardon du Futur, n’est pas au niveau en France, il n’y aura plus qu’à se tirer une balle.
Premier rendez-vous des acteurs de l’Usine du Futur, début avril prochain lors de l’événement « Smart-Industries – Osez l’Usine du futur ». Ca ne s’invente pas.