Plusieurs articles de presse fêtent les 25 ans de la Game Boy, et donc de Tetris et autres remplisseurs de temps perdu, qui en définitive ont rendu les générations futures inaptes à autre chose qu’à manipuler deux/trois boutons pendant plusieurs heures par jour.
Pour ma part, j’ai ressorti mon Atari ST, l’un des premiers de 1985. Imaginez, il allait me permettre de faire de la publication assistée par ordinateur, et même de m’aider à corriger mes textes de journaliste débutant, grâce à un logiciel développé en partie par Libération – le Rédacteur – . Bientôt trente ans après, Word ne fait guère mieux que ce premier logiciel sur Atari qui possédait des fonctions de correction de texte performantes.
Déjà à l’époque deux orientations de l’informatique se faisaient jour, celle qui allait aider l’homme dans ses tâches (PAO, retouche d’image mais aussi pour les industriels conception, production, gestion…), et celle qui allait le rendre idiot.