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Les entreprises sont trop confiantes face aux risques

HP vient de dévoiler les résultats d’une étude soulignant que les stratégies des professionnels de la sécurité informatique européens souffrent de lacunes significatives, alors même qu’ils pensent être sur la bonne voie.

Cette étude révèle que 79 % des professionnels de la sécurité sondés pensent disposer d’un plan de gestion de la sécurité informatique. Toutefois, seulement 14 % d’entre eux sont confiants quant à la capacité de leurs solutions de sécurité IT actuelles à leur fournir une représentation complète et concise de l’état exact de la sécurité de leur système. Qui plus est, plus de 90 % de ceux-ci ont répondu avoir mis en place les mécanismes de gouvernance et de monitoring nécessaires pour que les utilisateurs finaux adoptent des comportements responsables. Mais 43 % de ces sondés ne sont pas sûrs d’avoir une véritable visibilité sur le risque au sein de leurs organisations.

« Ces résultats indiquent que les professionnels de la sécurité ne disposent pas d’une connaissance aussi précise qu’ils le pensent de l’état réel de la sécurité de leurs systèmes d’information ou de ce qu’ils devraient faire pour se protéger de menaces en évolution constante », analyse Jennifer Lake, Directrice Marketing, Security Product, HP DVLabs.

Toutefois, l’étude indique que 44 % des professionnels de la sécurité n’ont pas les capacités nécessaires pour identifier et remonter les vulnérabilités au sein de leurs applications issues de développements spécifiques : seulement 60 % des sondés supervisent en temps réel les événements de sécurité.

Cette étude a également permis de découvrir qu’une part croissante de sondés estime que les attaques informatiques ont été plus nombreuses au cours des 12 derniers mois (60 %) qu’au cours de l’année précédente (43 %). 75 % estiment que le nombre d’attaques va continuer de progresser au cours des 6 prochains mois. Les trois principales menaces pour la sécurité des informations des organisations sont les erreurs accidentelles de leurs collaborateurs (19 %), les terminaux mobiles (18 %) et les logiciels malveillants et virus (17 %).

Pas très rassurant !!!

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