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Pire que la nicotine, le mobile ?

Les anciens fumeurs le savent, arrêter de fumer est un véritable calvaire. La dépendance notamment à la nicotine, reste forte. Et les fumeurs qui continuent, prouvent à quel point ils sont liés par l’amie « nicotine ».

Du fumeur au mobile, il n’y a pas loin à aller. Une étude Ifop-Roomn montre que 42% des Français se déclarent dépendants à leur mobile. Elle indique que la majorité développe des stratégies d’auto-discipline quant à son utilisation (un peu comme les fumeurs qui vous annoncent gérer leur consommation…).

Cette dépendance au mobile se ressent principalement chez les moins de 25 ans (78%), les cadres supérieurs (62%) et les utilisateurs de smartphones (58%).

Environ un Français sur quatre a besoin de consulter son portable au moins une fois par heure (27%). Pire, les utilisateurs de smartphones adeptes du multitâche consultent à 54% leur mobile devant la TV, et 48% au moment d’aller se coucher. Aucune information quant à l’utilisation dans les moments plus intimes (s’ils existent encore).

Pour les réalisateurs de cette étude, « les résultats démontrent qu’il n’y a pas d’addiction à proprement parler au mobile, mais que l’utilisation intensive de celui-ci, notamment chez les personnes de moins de 35 ans, est en train de bouleverser la façon dont nous agissons et dont nous travaillons ».

S’ils le disent, c’est que cela doit être vrai.

Je me souviens, qu’il n’y pas si longtemps, des responsables français offraient, lors du service national, deux cartouches de « troupe » tous les mois. Combien de cancer grâce à eux ?

Alors, si d’autres responsables considèrent que consulter son mobile devant la télévision, et demain au volant, n’est pas source de dépendance et que l’on peut continuer sans danger, je me méfie. En tant qu’ancien fumeur, utilisateur des « troupes », je vais vite démarrer une stratégie d’auto-discipline.

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