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UNE CONVENTION OPC UA TOURNÉE VERS L’AVENIR

Le 17 octobre dernier, la
fondation OPC a organisé au
siège de Schneider Electric, une
convention réunissant tant les
décideurs que les acteurs qui
travaillent à engager notre
industrie dans la révolution
numérique.

Au fil des ans, OPC UA progresse en
tant que standard d’interopérabilité
à la fois sur le plan technique mais
aussi sur le marché mondial en s’installant au
coeur même des lignes de production.
Fondée en 1996, la fondation OPC est
aujourd’hui en première ligne, à l’heure où
l’Internet des objets industriels (IIoT)
concerne la plupart des équipements et
nécessite de reconsidérer les questions liées
à leur connexion aux réseaux.

Indépendant des constructeurs et des
éditeurs, le standard OPC UA propose un ensemble de protocoles sécurisés, capables
de générer des échanges déterministes et de
garantir le contrôle de la latence, deux
problèmes majeurs qu’il convient de
solutionner pour construire l’Industrie de
demain qui reposera sur des systèmes
massivement connectés.

La convention se déroulant dans les locaux
de Schneider Electric à Rueil-Malmaison,
Marc Fromager, vice-président en charge de
la division Process Automation, a souligné
que si la 4e révolution industrielle sera bien
celle de l’IoT, tous les objets qui sortent des
chaînes de production de Schneider Electric
sont d’ores et déjà connectables. Le standard
OPC UA constitue dès lors, une plateforme
ouverte permettant la coopération de
différents fournisseurs qui, débarrassés des
problèmes d’interopérabilité, peuvent mieux
se concentrer sur les besoins du client.
Tom Burke, président de la Fondation OPC a
ensuite insisté sur la nécessité de passer du
statut de norme d’automatisation à celui
d’écosystème fédérant les systèmes et les
applications industriels.

Stéphane Potier, responsable marketing de
la Fondation a ensuite rappelé ce que sont
les trois priorités : concevoir et maintenir des
spécifications pour l’interopérabilité des
systèmes, assurer que les produits soient
conformes aux spécifications via des tests de
certification et collaborer avec les principales
instances de normalisation, notamment pour
intégrer des compétences métiers à haute
valeur ajoutée.

Organisme constitué d’un bureau exécutif où
siègent Schneider Electric, Siemens, SAP ou
encore, Microsoft, la Fondation OPC compte
environ 450 membres dans le monde, dont
250 en Europe et une vingtaine en France.

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