Non classé

UNE DEUX-CENTIÈME START-UP ISSUE DU CEA

A l’occasion de sa journée annuelle
dédiée à la création d’entreprise,
le CEA a remis à la société
Tridimeo, le trophée de la 200e
start-up essaimée de ses
laboratoires. La jeune entreprise a
bénéficié de l’ensemble du
dispositif d’accompagnement mis
en place par cet organisme.

Tridimeo vise à répondre à l’enjeu des
coûts engendrés par la non-qualité dans
les usines, mais aussi à celui de
l’automatisation d’opérations de manutention
pénibles et répétitives. Appelée : scanner 3D à
lumière spectralement codée sur la base de
développements du CEA list, la technologie de
Tridimeo repose sur l’utilisation d’un projecteur
de lumière qui permet de sonder la forme et le
spectre optique des objets y compris sur des
pièces réfléchissantes. Les solutions
développées par la jeune entreprise,
permettent notamment d’automatiser des
processus d’inspection de la qualité ou de
guidage robotique.

Elles délivrent, non seulement, des images 3D
dotées d’une précision submillimétrique à une
cadence élevée (jusqu’à 5 images 3D par
seconde), mais elles permettent aussi de tenir
compte de la couleur des produits ou encore,
de détecter les rebuts dans la production. Les
possibilités et les applications de ces systèmes
de vision, intéressent déjà le secteur de la
construction automobile et celui de la
production de biens de consommation
courante.

Comme c’est le cas pour toutes les start-up
essaimées du CEA, les fondateurs de Tridimeo
ont bénéficié de l’ensemble du dispositif
d’accompagnement mis en place par
l’organisme pour accélérer les projets de
création d’entreprise : incubation du projet,
accès à des équipes de recherche et à un
portefeuille de technologies matures protégées
par des brevets, mise à disposition de
compétences en propriété intellectuelle,
études de marché, prêt d’honneur et prise de
parts fondateurs.

Le transfert des connaissances vers l’industrie
constitue de longue date, le coeur de la mission
du CEA. En 2017, ce savoir-faire unique permet à
l’organisme de figurer en tête du classement
Reuters-Clarivate Analytics des 25 institutions
de recherche publiques les plus innovantes en
Europe1, et d’occuper la deuxième place
mondiale (voir Jautomatise n°111).

Le niveau atteint par le CEA dans ce classement
indique sans la moindre équivoque, l’excellence
tout à la fois académique et pragmatique de
ses chercheurs ainsi que la qualité de la
gouvernance de l’organisation.

LA START-UP, UNE
VOIE UTILE POUR LES
INNOVATIONS DE
RUPTURE

La création d’entreprise est l’une des voies de
valorisation de la recherche, privilégiée en
particulier lorsque la découverte constitue une
rupture technologique importante et risquée.
Epaulée par le CEA, l’entreprise ainsi créée, plus
agile qu’un grand groupe, peut plus facilement
trouver sa place sur le marché.

Le CEA mène depuis plus de vingt ans une
politique active d’accompagnement à la
création d’entreprise et d’essaimage auprès de
ses chercheurs, de ses ingénieurs et de ses
techniciens. Sur les deux-cents jeunes-pousses
qui ont vu le jour depuis 1978, plus de 70 % sont
encore en activité. Et la dynamique s’est encore
accrue ces cinq dernières années avec 51
sociétés crées depuis 2012, dont 93 % sont
encore en activité… un résultat au-dessus de la
moyenne.

Certaines des start-up créées par l’entremise du
CEA ont ensuite intégré le fleuron de l’industrie
française. C’est notamment le cas de Soitec et
Sofradir qui sont aujourd’hui classées parmi les dix meilleures entreprises européennes de haute technologie.

Les entreprises issues du CEA travaillent toutes sur des
technologies de pointe, disposant de forts atouts concurrentiels
à l’international. Elles interviennent aujourd’hui dans des
domaines aussi divers que les technologies de l’information, les
énergies nouvelles, le numérique mais aussi les biotechnologies,
comme c’est par exemple le cas de la société Theranexus qui
vient récemment d’annoncer des résultats particulièrement
prometteurs dans le domaine du traitement des maladies du
système nerveux central.

DES INITIATIVES POUR FINANCER
LES ENTREPRISES EN CROISSANCE

Afin de s’assurer que les start-up innovantes puissent croître et
générer des emplois en France et en Europe, le CEA s’est associé,
en juin 2017, à Amundi, premier gestionnaire d’actifs européen,
pour créer la société de gestion Supernova Invest. Cette nouvelle
société allie recherche en innovation technologique et gestion
en capital-investissement, pour aider les entreprises de haute
technologie à trouver des financements. Dans ce cadre,
Supernova Invest peut intervenir à tous les stades de maturité
des sociétés innovantes, des start-up en amorçage aux sociétés
déjà bien installées.

Elle peut financer les innovations, fondées sur le développement
intensif de technologies de rupture issues des laboratoires de
recherche du CEA ou d’autres organismes publics de recherche et
associée le plus souvent à de forts enjeux industriels.

Ces articles peuvent vous intéresser :